
CONCEPTION DU LOGO : MARLÈNE B. DA


LA NEURODIVERSITÉ : C’est la diversité des cerveaux et des esprits humains.
Dans des mots simples, la neurodiversité est un concept qui se compare à la biodiversité. La biodiversité s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes. Dans le même sens, la diversité humaine en tout type est nécessaire. Les gènes des neurotypes atypiques persistent dans le patrimoine humain parce qu’ils présentent des avantages évolutifs. Les neurotypes que nous qualifions actuellement de troubles, de déficiences ou même de maladies psychiatriques sont en réalité de véritables facteurs, de créativité, d’adaptabilité, de résilience. Également, le cerveau est comparable à un écosystème : un réseau sain et en équilibre, d’une extrême complexité et infiniment diversifié.
Un NEURODIVERGENT est un individu qui diverge des normes sociales dominantes quant au fonctionnement cognitif majoritaire. Si la personne a plus d’une particularité qui diverge de la norme, elle peut être décrite comme MULTINEURODIVERGENTE.
La NEURODIVERGENCE est l’état d’être neurodivergent. Un individu qui a un fonctionnement cognitif majoritaire se nomme neurotypique. La NEUROTYPICALITÉ est relatif aux personnes ayant un fonctionnement cognitif dit dans la norme. Personne NEUROTYPIQUE.
Un NEUROTYPE est le nom donné à une neurologique, à une forme de câblage. Par exemple neurotypique, autiste, dyslexique, haut potentiel, les personnes qui ont un type attentionnel divergent hyperfocus (TDAH), la déficience intellectuelle sont tous des neurotypes.

La NEURONORMATIVITÉ se concentre sur ou privilégie le neurotypique. C’est l’ensemble de normes, de pratiques et de suppositions qui conçoit la neurotypicalité comme un mode cognitif socialement acceptable, voire supérieur. Les modes de fonctionnement cognitif atypique sont considérés comme inférieurs ou dysfonctionnels.
Le NEUROCAPITALISME est un système d’oppression structurelle qui légitime et produit de la violence physique, mentale, psychologique, médical, éducative, économique, sociale envers les personnes neurodivergentes à partir d’un neurotype perçu comme étant normal selon le paradigme médical. Ce système se compare au sexisme ou au racisme qui sont respectivement maintenus par le patriarcat ou la suprématie blanche qui sont des ensembles de suppositions, de normes et de pratiques qui discriminent et font violence aux femmes ou aux personne racisées comme « non-blanches ».
La NEUROEXCLUSION réfère aux pratiques qui maintiennent en marge les groupes neurominorisés en pathologisant leur mode de fonctionnement ou en n’adaptant pas leur environnement.
La NEUROINCLUSION favorise les pratiques permettant aux groupes minorisés de se sentir respectés, soutenus et de favoriser leur épanouissement autant sur le plan éducatif, social, médical, professionnel.

LE MOUVEMENT de la neurodiversité est un mouvement de justice sociale qui favorise les droits civils, l’égalité, le respect et l’inclusions sociale complète pour le neurodivergent.
Ce mouvement souhaite faire accepter, reconnaître et transformer le regard porté sur les différences comportementales et émotionnels. Donc, on ne parlerait plus de maladies, de troubles mentaux, de lacunes, de déséquilibres ou handicaps médicaux face à la norme, mais bien de fonctionnements divergents naturels et innés.
LE PARADIGME de la neurodiversité est une approche spécifique à la neurodiversité selon laquelle : La dynamique de la neurodiversité agit comme une source de potentiel favorable à l’évolution et au développement de la société. La neurodiversité est donc soumise à des dynamiques sociales similaires aux dynamiques qui se produisent souvent pour d’autres formes de diversité comme la diversité raciale, sexuelle, ethnique. Dans ce paradigme, les caractéristiques neurologiques, cognitives, comportementales, émotionnelles sont considérées pour ce qu’elles sont : une construction sociale. Fixer un cadre médical pour le corps et l’esprit des personnes neurodivergentes n’est ni scientifique ni objectif ni inévitable. Il existe une oppression institutionnalisée dans le courant de pensée dominant comme dans le modèle médical et psychiatrique.
