Aujourd’hui, nous assistons à la dérive du paradigme médical. Un modèle pour lequel l’originalité, les étapes de vie, les défis, la détresse et la souffrance humaine sont bien rapidement considérés comme des affections psychiatriques.
Le 31 janvier dernier, dans une lettre ouverte[1], 48 professionnels, dont 45 pédiatres dénoncent la surmédicamentation des enfants québécois ayant reçu un diagnostic de TDAH et sollicitent la réflexion collective.
La neurodiversité[2] et nous en tant que militantes du mouvement, soutenons cette lettre ouverte et appelle à un changement de paradigme.
Statistiquement parlant, à l’heure actuelle 23 % des adolescents ont reçu un TDAH et 17 % ont reçu un trouble anxieux. Ces chiffres alarmants ne tiennent pas compte des autres « troubles psychiatriques » comme l’autisme, la bipolarité, la dépression, les troubles alimentaires, etc.
À l’époque où la science nous démontre que le développement d’un être humain est un processus variable et unique, ces dernières statistiques devraient nous inquiéter et nous amener à réfléchir sur notre conception de la normalité, sur les standards de développement des enfants, sur l’uniformisation de l’enseignement, sur notre mode de vie, sur la performance ainsi que sur nos attentes personnelles.
Les fondements théoriques du modèle médical sont majoritairement basés sur une approche neurologique et génétique selon laquelle le cerveau est rapidement considéré comme dysfonctionnel lorsque des défis sont rencontrés. Il est d’emblée admis que les enfants en difficulté souffrent d’un trouble neurologique, en l’occurrence ici, d’un TDAH.
Collectivement, nous en sommes venus à justifier, voire à idolâtrer le modèle médical qui vient apaiser éphémèrement la détresse et déculpabiliser en masquant le manque de connaissances et d’outils alternatifs, laissant l’illusionnisme d’avoir somme toute agi pour le mieux-être. Cela, non sans risque pour ces jeunes concernés pour qui leur problématique est transformée en trouble mental.
À l’heure actuelle, notre société voue un culte à ce modèle biomédical, dominant et bien ancré dans nos mentalités, brimant notre sens critique. Nous tendons à prendre ces théories sur les troubles neurodéveloppementaux pour acquises. Mais, une question est rarement posée : quelle est la validité de ces troubles d’apprentissage ? Personne ne détient cette réponse. Affirmer le contraire serait une grave erreur scientifique et éthique.
N’oublions pas que dans les faits, nous nous basons simplement sur des observations, des listes de critères subjectives, sur ce que nous appelons « troubles du comportement » pour émettre un diagnostic psychiatrique. Aucun marqueur biologique ne permet d’assurer la validité dudit diagnostic émis. En ce sens, tout diagnostic neurologique émis demeure subjectif. Ceci ne veut pas dire que la diversité neurologique n’existe pas ni que la détresse n’est pas présente. Ceci veut simplement dire que les évaluations psychiatriques comportent des limites humaines et scientifiques quant à la fiabilité, d’autant plus lorsqu’on met l’accent sur le dépistage précoce des enfants en âge préscolaire. La recherche nous apporte d’ailleurs certaines réponses concernant la validité de ces outils de dépistages[3]. Le risque de mal interpréter les comportements est énorme. Le risque de s’enfermer dans un diagnostic ou dans une difficulté donnée et d’y réduire l’enfant à ces derniers est réel et préjudiciable.
De plus, nous ne tenons que très rarement compte de l’environnement dans lequel l’enfant évolue. L’accent est excessivement mis sur la vision médicale. Dès qu’un enfant éprouve des difficultés, rencontre des défis, a certaines lacunes, nous croyons immédiatement qu’il a un trouble quelconque. Nous ne remettons que très peu souvent les méthodes d’apprentissage en doute ni le contexte familial dans lequel le jeune grandit. Des facteurs qui influencent pourtant considérablement ses comportements et ses émotions, dont sa concentration et son hyperactivité en classe.
Sommes-nous devenus à « pathologiser » ni plus ni moins des comportements normaux humains; à pondérer l’enfance ? La profession médicale outrepasse-t-elle sa vocation? Il semblerait qu’au-delà d’apporter des soins aux individus, l’institution médicale s’attribue le droit de définir le concept de normalité et par conséquent, de définir ce qu’est un être humain normal. Cette transgression médicale est la force motrice derrière cette immodération de la solution pharmacologique.
La neurodiversité[4] et nous en tant que militantes du mouvement, dénonçons cette médicalisation des émotions et des comportements humains qui en découlent.
Le concept de la neurodiversité apporte ce changement dans la manière dont d’une part, nous considérons le fonctionnement cognitif et d’autre part, sur nos méthodes de soutien envers les jeunes – et adultes – rencontrant des défis.
Le gouvernement caquiste a annoncé récemment que 70 à 90 millions $ seraient investis au cours des deux prochaines années pour la détection des retards de développement chez les enfants. Vraisemblablement, ces mesures de dépistages précoces enrichissent cette force médicale dans un engrenage clinique qui est déjà hors de contrôle. De plus, par exemple, « il est bien documenté que les diagnostics précoces – en autisme – sont plus à risque de ne pas être confirmés par l’évolution de l’enfant (Turner & Stone, 2007), puisqu’un tiers des diagnostics portés avant 24 mois s’avèrent ultérieurement inexacts.[5] » Le risque de confondre immaturité cérébrale avec un trouble est énorme.
Une annonce donc plus qu’inquiétante considérant cette surmédicamentation et le manque de ressources humaines pour accompagner ces jeunes dans une approche humaine ayant en compte la situation unique globale de ceux-ci. Tel un ordinateur comprenant trop d’erreurs dans le programme (un bogue), le gouvernement semble appeler au formatage des enfants. Dans cette optique, nous interpellons le ministre délégué à la Santé, Lionel Carmant, afin que ces dernières mesures annoncées soient réévaluées.
Par ailleurs, nous soulignons l’importance de ne pas transférer la problématique c’est-à-dire de transformer le « TDAH » en d’autres troubles psychiatriques immuables. Par exemple, les troubles du comportement et les troubles anxieux semblent être mis de l’avant pour expliquer les problématiques des jeunes. Certes, ces défis sont bien réels et les problématiques doivent être prises au sérieux. Mais, n’en faisons pas des troubles mentaux ! Essayons de développer des stratégies, des compétences, des ressources pour nos enfants. Accompagnons-les avec bienveillance. L’anxiété par exemple, fait partie de la vie : la réaction au stress est par ailleurs inévitable. Mais, il est possible d’apprendre à la canaliser et d’en tirer profit pour nous propulser plus loin au quotidien et ainsi, développer la résilience.
Au-delà des nombreuses sources extérieures pouvant perturber la concentration laissant croire à un « TDAH », nous oublions l’essentiel : la diversité humaine. Ces personnes excentriques, originales, créatives, intuitives qui ont toujours existé ainsi et dont notre société actuelle a de plus en plus tendance à stigmatiser sous des diagnostics psychiatriques dont les troubles neurodéveloppementaux.
Nous avons tous une part de responsabilité. Et si nous prenions le temps de comprendre l’origine des comportements qui nous dérangent ? Et si nous prenions le temps pour découvrir qu’un changement dans nos approches pourrait établir une harmonie dans nos relations interpersonnelles ? Et, si finalement, nous acceptions que la normalité soit un mythe construit à partir de la souffrance de ceux qu’on soumet ? Nous demandons d’ouvrir le dialogue avec toutes les parties concernées, sans exclure les personnes ayant reçu un diagnostic. Pour que l’investissement soit fait de manière efficace sans trimballer les erreurs du passé.
Signé Lucila Guerrero, Mentore de rétablissement en santé mentale et Mélanie Ouimet, fondatrice de La Neurodiversité.
Références complémentaires :
Caitlin M. Conner, Ryan D. Cramer et John J. McGonigle
[1] https://www.journaldequebec.com/2019/01/31/tdah-et-medicaments-sommes-nous-alles-trop-loin
[2] http://neurodiversite.com
[3] Sommes-nous tous des malades mentaux ? La vérité sur le DSM-5, ODILE JACOB, Allen Frances, 2013
[4] http://neurodiversite.com
[5] L’intervention précoce pour enfants autistes, Laurent Mottron, MARDAGA, 2016
Si vous êtes extrêmement fiable sur les trajets quotidiens en public, alors ce message sera certainement une révélation pour vous ainsi que pour divers autres lecteurs.
Comme nous comprenons tous que les taxis sont aujourd’hui devenus largement présents dans divers autres modes de transport routier, et on peut compter sur eux sans attendre, de nos jours, il existe une série de raisons pour lesquelles de nombreuses personnes choisissent des services de taxi réputés ainsi que quelques-uns d’entre eux ont été évoqués dans cette revue.
Il y a des dizaines de fournisseurs de services de taxi que vous rencontrerez en ligne, les gens dépendent généralement d’eux en raison de leur facilité de réservation rapide et du degré élevé de sécurité des taxis pour les voyageurs.
Eh bien, pour trouver une solution de taxi idéale près de chez vous, il vous suffit de rechercher le service de taxi idéal près de «chez nous» afin d’obtenir rapidement une liste de contrôle des alternatives.
Avantages de choisir un service de taxi réputé: -.
1. Sans stress et confortable – Les services de taxi sont considérés comme extrêmement confortables et sans risque, par exemple, lorsque vous vous retrouvez dans une toute nouvelle zone, vous ne connaissez peut-être pas les chemins et les sites, et dans tous ces scénarios, vous pouvez avoir besoin d’un chauffeur expert pour vous conduire dans la rue et vous conduire à votre destination dans le temps. .
Pour cette raison, le choix d’un service de taxi vous aidera certainement à atteindre votre lieu à temps et avec style.
2. Forfaits adaptés aux poches – Je suis convaincu que le prix des voyages «aller-retour» est très abordable. Les services de taxi ont normalement des dizaines de forfaits rentables à offrir, où ils calculent les prix en fonction de la gamme que vous prenez, vous pouvez choisir les forfaits que vous préférez et payer de manière appropriée, ce qui permet non seulement de conserver votre temps, mais également de l’argent.
3. Extrêmement professionnel – Les fournisseurs de services de taxi sont extrêmement experts et considèrent la sécurité et la sûreté du client comme une priorité absolue, pour cette raison, il est considéré comme l’un des transferts de terminal d’aéroport idéal.
Ces taxis ont en fait des solutions avec chauffeur qui sont un formidable remède pour les gens qui sont tout nouveaux dans le pays, les conducteurs sont extrêmement experts, connaissent bien les chemins, les emplacements, les points de repère, etc. et donc, les voyageurs n’ont jamais besoin de gérer tout type de problème.
4. Totalement sécurisé – Ces taxis sont équipés des dernières technologies et les solutions GPS sont toujours énergiques, en plus de cela, il existe des systèmes de sécurité efficace à l’intérieur de l’automobile qui aident les voyageurs à élever un système d’alarme en cas de problème pendant leur voyage, de cette façon, les fournisseurs de services de taxi offrent une sécurité totale à ses passagers, de plus le paiement à bord se fait par carte bancaire aussi.
Si vous vous demandez si vous devez réserver un taxi pour votre prochain voyage à l’aéroport de Roissy ou Orly, il est préférable de profiter de ces avantages pour vous aider à reconnaître à quel point ces services de transport sont réputés, vous devez inspecter sa fiabilité. Vous pouvez le faire en découvrant si les chauffeurs de véhicules de taxi suivent constamment le chemin, ainsi que s’il y a un type d’urgence qui se produit tout au long du voyage, après quoi exactement comment font-ils face à de telles circonstances.
Avant de préparer la pré-réservation d’un taxi pour votre voyage, vous devez être sûr que le fournisseur de taxi en particulier détient un bon bilan sur le marché., pour en savoir beaucoup plus à ce sujet, consultez leur site Web et respectez les examens des consommateurs en ligne, en plus de cela, vous pouvez également vérifier différents sur les forums Internet pour en savoir plus sur le rapport de confort, la sécurit
Votre sujet est très intéressant et je suis très impressionné par la lecture de votre article .
Connaissez vous Huguodriver ?
Huguodriver est un service de transport proposant un service de taxi sur Paris .
Nos chauffeurs agréé arrive à l’heure, nos personnes, nos voitures de tourisme et nos minibus sont contemporains, confortables et propres, et nous nous assurons que votre voyage soit sûr, prendre la route, que ce soit à l’étranger ou en région local est toujours enthousiaste, mais cela peut devenir très stressant.
Nos destination & Départ sur Paris île de France : Aéroport roissy charles de gaulle et Orly Saint-Ouen Saint Denis Levallois Aubervilliers Neuilly sur Seine Pantin Paris Clichy la Garenne Boulogne Issy les moulineaux Orly Beauvais Roissy Montrouge La défense Vincennes Courbevoie Asnières
Nos destination & Départ sur Orléans : Orléans, Fleury Les Aubrais, Olivet, Saint Jean de La Ruelle et Saint Jean de Braye
Conduire dans les ruelles d’une ville étrangère, vous rendre à l’aéroport à l’heure, attendre de longues files d’attente pour prendre un taxi – tout cela peut instantanément devenir terrifiant !.
Sur un simple clic ou via notre application mobile « Huguodriver » ou sur réservation, vous pouvez accéder à nos chauffeurs expérimentés et sympathiques qui sont toujours à l’heure et connaissent les moyens par lesquels ils peuvent rendre votre voyage aussi agréable et relaxant que possible.
Que vous voyagiez pour le plaisir ou pour le travail, nos services de taxi privé sur Paris & Orléans vous permet d’atteindre votre destination avec style, sans retard et sans vous inquiéter.
Faire appel à Huguodriver c’est la certitude d’avoir un service au top .